Tsingy de l’Ankàrana

Mardi 6 septembre

Départ 8 heures pour les tsingy de l’Est avec Ariel.

La Perte des Rivières : lors des pluies d'hiver, plusieurs rivières se rejoignent ici dans des flots tumultueux pour disparaître sous terre. Il paraît que le spectacle est fantastique : en voyant la taille des lits asséchés, on imagine sans peine !

Les tsingy sont des reliefs karstiques très particuliers presque uniques au monde. Ceux-ci sont noirs, parsemés de taches vertes car euphorbes et pandanus parviennent à s’accrocher dans ce monde minéral.

Le Tsingy Rary nous fait randonner dans un décor très inhabituel : cheminement aérien le long des falaises abruptes, rochers pointus, et au moindre faux pas, la brochette de vazaha est prête !

Notre guide, Ariel, nous laisse nous débrouiller pour les ponts suspendus et le belvédère. Et on se débrouille. D’ailleurs il n’y a pas intérêt à ne pas se débrouiller au milieu des rochers coupants ! La vue est impressionnante.

La tourelle des tsingy

Notre guide nous raconte la guerre au début du XIXe siècle, la population et le roi de la région réfugiés dans les grottes, les types cachés marchant pieds-nus... 

Après cette rando à l’adrénaline, nous récupérons Ariel pour le retour. Nous demandons s’il a un téléphone : non, il est déchargé… Et en cas de chute ? Il prévient quelqu’un qui a un téléphone. Et si personne ne passe ? Il court au village chercher du secours, et les autres arrivent avec un brancard. Et en cas de fracture ? Il a de la Bétadine ! Bien rassurés, nous parcourons les quelques km du retour jusqu’à l’aire de pique-nique.

Pique-nique sur une aire où les petits lémuriens, très tentés par notre déjeuner, pas vraiment gastronomique, viennent chaparder nos bananes et boire dans nos gobelets !  3 sur le banc et les autres sur la table : les bananes ont un succès fou, même la peau…

Oiseaux, lézards, serpents sont là aussi, et nous voyons même une mangouste qui doit chercher la cantine…

On vous laisse retrouver l’uroplatus henkeli, vous devez le reconnaître sans aide ! Sinon, retournez à la page Isalo !

C’est alors qu’Ariel essaie de nous supprimer la Grotte des Chauves-Souris : il propose de rentrer à l’hôtel, parce que des grottes, on en verra d’autres, parce qu’il faut descendre 165 marches et les remonter, et puis il va faire chaud, et le parc ferme à 16 heures etc… Nous résistons et nous allons bien sûr dire bonjour, sans les déranger, aux braves bestioles de la grotte qui est à… 430 mètres ! 

Des gens se sont cachés ici, alors on n’a pas le droit de manger, de boire, d’apporter du porc, d’uriner, de fumer, de porter une casquette etc… Les chauve-souris font 50 cm ailes déployées. Pour la bande-son, cliquez ci-dessous :        et on remonte pour 16 heures !

Le soir : nuages... on se couche tôt !