Maki run

Samedi 10 septembre

L’excursion est magnifique, on voit au passage quelques maisons de rêve au milieu de la végétation ! La pirogue est ici le moyen de transport habituel car l’intérieur de l’île est difficilement praticable. C’est pourtant ce que vont traverser Souch et les autres coureurs sur les 30 km du Maki Run : ils sont partis plus tôt que nous car nous les avons vus descendre vers la plage devant l’hôtel, et nous allons les attendre à l’arrivée.

Artisanat local : nappes brodées, tableaux de sable

Beaucoup de coureurs réunionnais habitués des marathons affirment que ce parcours est plus difficile et épuisant.

Nous devions rentrer à 14 heures mais selon Nestor, « guide de l’hôtel » que nous ne connaissons pas, en fait il faut attendre la « clôture de la course », puis l’annonce des résultats, et c’est interminable. Mais cela n'enlève rien au mérite des coureurs, hommes, femmes et enfants, car gagnants ou non, ils ont tous accompli une magnifique performance !

Pour la course des enfants, c’est un bazar monstre, la musique est de plus en plus forte, le micro braille et crachouille : elle est là, Ivanja ? Elle est pas là ? C’est combien son numéro de dossard ? Elle le connaît, vous croyez ?    Ah ! Les adultes ! Pas de micro… 4e Maurice ! Ah non, pas celui-là, il y a un Maurice Malgache et un Maurice vazaha… Il est pas là le cuisinier ? Non ? ah bon, il est parti cuisiner ?

Il fait chaud et on n’en peut plus… Finalement il est près de 16 heures quand on repart, avec le « guide » et 3 valeureux coureurs bien placés. Et bien contents car sans notre pirogue il leur aurait fallu rentrer à pied ! Vous imaginez, faire le retour du marathon ?!

Bon, la journée s’achève, il est trop tard pour se baigner (le soir la mer est agitée et sale), mais même si on a payé le prix fort, on a l'impression d'avoir un peu sponsorisé.