Nous avons tout aimé dans cet hôtel, surtout le petit-déjeuner, les portraits de reines, et la corne de zébu de la chasse d’eau dans les toilettes du jardin !
Point route matinal avec Raj
Pluie sur les briques qui sèchent...
Nous voici pour quelques centaines de km sur la N7, vers le sud : briques, rizières, terre ravinée.
Devant la gare d’AMBATOLAMPY, à 70 km de Tana, nous goûtons le gâteau malgache à base de farine et d’arachide.
La fonderie d'aluminium
A Madagascar, tout est récupéré.
Ici c’est l’aluminium des cadres de fenêtres et cornières en tous genres qui est fondu et coulé dans un moule de sable pour fabriquer les marmites pour tout le pays. La préparation des moules nécessite un vrai savoir-faire. Nous admirons l’art de faire l’anse du couvercle sans soudure… Les ouvriers travaillent sans aucune protection dans la petite cour : bon boulot mais dur ! Polaroïds et cartes postales… On achète des petites marmites (oui, au fait, pourquoi pas des grosses ?) portant la marque « Ile de la Réunion », une commande qui n’a pas abouti !
Monument aux morts d’Ambatolampy
Plus de 41 000 malgaches ont été mobilisés pour défendre la patrie de leurs colonisateurs, dans cette guerre de 14-18 qui ne les concernait pas. Ils ont été affectés en majorité à des travaux de construction.
Il y eut probablement plus de 4000 morts, pour la plupart de maladies et d’épuisement.
Seuls les noms des batailles apparaissent sur le monument.
Nous voyons les premiers tombeaux en pierre : la pierre est dure et froide et ne doit pas être utilisée pour les maisons, qui seront donc construites en briques, pisé, torchis selon les régions.
Partout la terre pelée. Sur la route, lavandières et zébus (certains viennent de Tuléar, à 800 km, à pattes, bien sûr…)