• Retour à Tana

    Dimanche 28 août                   J-4 avant l'éclipse

    Petit-déj à 4 h 30 et crêpes à 4 h 55. Ben non on n'a pas le temps de les manger puisqu'on part à 5 h, au clair de Lune !

    La ville s'éveille, il y a des feux partout, des groupes de gamin sont déjà en chemin dans la nuit pour aller à l'église (il faut y être à 6 heures !)

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    Bien sûr nous sommes les premiers à l'aéroport : il nous semblait bien qu'arriver au lever du jour 3 heures avant l'avion, ce n'était pas top ! L'attente est longue… 

    Décollage à 8 h 58, 40 minutes de vol puis 50 minutes d'escale à Fort-Dauphin sans pouvoir descendre de l'avion, encore 1 heure de vol bien secoué ("Gardez votre ceinture et resserrez-la") et nous voilà à Tana à 11 h 30.

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    Air Madagascar dans son infinie générosité, propose un service royal : UN bonbon sur le premier tronçon et UNE boisson sur le deuxième. Et l'attente de bagages est TRÈS longue.

    Enfin, nous sommes attendus par un jeune garçon avec une pancarte "Comptoir des Voyages". Il dit être "agent d'appel". 

    Comme notre avion pour Majunga a été avancé d'un jour, nous ne passerons qu'une nuit à Madagascar et notre visite de la ville, prévue pour demain, est réduite à aujourd'hui. Enfin ce qu'il en reste ! Car nous sommes conduits à l'hôtel pour poser les bagages, puis au restaurant pour manger (c'est vrai que le petit-déjeuner est loin mais le temps qui reste serait peut-être mieux employé autrement ?)   Retour à Tana Retour à Tana

    Nous voulons essayer d'aller déposer nos sacs de pulls chez Don Pedro, le jésuite qui nous a été recommandé. Ou de trouver une église, un prêtre…

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    Il fait soleil et la vue sur la ville depuis la terrasse de l'hôtel Niaouly est si belle !

    Et puis c'est dimanche, tout le monde en profite, bien qu'il fasse FROID…

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    Le service est hyperlent et il est déjà 14 h 30 lorsque nous sortons du restaurant pour aller visiter Tana dans une belle 2CV entretenue avec passion par notre guide du jour.

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    Nous montons dans la ville haute sans nous arrêter devant les beaux bâtiments de l'époque coloniale. Pas de photo de la résidence des gouverneurs français (dont le général Gallieni, responsable de centaines de milliers de morts) ? Pas de petites ruelles ? Nous nous sentons de moins en moins fans de dodoche ! Nous reviendrons pour faire tout à pied !

    Heureusement, nous allons retrouver Lova, qui est un vrai guide, au Palais de la Reine. Comme un incendie l'a dévasté en grande partie en 1995, et que le palais d'argent (en bois) a disparu, l'ensemble est en "restauration", donc pas chouette pour l'instant… mais c'est une belle visite et Rova nous apprend tant de choses : comment faire du ciment avec sable et coquille d'œuf (avant on ne mangeait pas d'œufs ; maintenant on les mange, mais on ne les donne pas de la main à la main, on les pose sur le comptoir...), où placer les invités à table si on n'a pas envie de les revoir (réponse : au  sud, merci de ne pas nous poser de question !), pourquoi le grand-père doit  manger le prépuce de son petit-fils afin que l'enfant puisse être enterré dans le tombeau de ses ancêtres et que l'intégrité soit préservée (ici la circoncision est obligatoire par mesure d'hygiène).

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    On voit aussi les tombeaux où les souverains
    sont enterrés à 7 m de profondeur (chiffre sacré…),
    et la piscine sacrée

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    Briefing sur l'éclipse de jeudi et la Croix du Sud

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    Ici commence la partie "purgatoire" de notre circuit en dodoche : on s'arrête à la gare, on marche un peu Avenue de la Libération mais ça craint un max. Quelqu'un nous dit de ne pas tenir l'appareil photo à la main (il est pourtant petit : en ville, nous ne prenons pas le risque d'emporter le Reflex…) 

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    Pour aller au Marché aux Fleurs nous garons… à l'hôpital par prudence. Mais les boutiques du marché sont presque toutes fermées, on marche sur les fleurs pourries.

    Quelques beaux pots (!) et des sacs de terreaux.  De belles cotonnades ? Non, des linceuls pour les morts. Dans le caniveau, la misère crasse des gamins des rues.

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    A Tana des tas de gens dorment dehors. Comme il fait froid, ils se réfugient dans le tunnel  routier. Et notre Don Pedro me direz-vous ? Notre chauffeur trouve de bonnes raisons de ne pas y aller : c'est dimanche, il n'y a probablement personne… Il connaît une église non loin de l'hôtel, mais nous arrivons à l'heure de l'office, tandis que dehors dans un coin un prêtre revêt un habit approprié ! Pavillon de l'Emyrne
    Voilà comment demain je vais devoir faire reprendre l'avion à mon sac de pulls, puisque dans quelques heures nous quittons les Hautes Terres. Ici ce soir il fait un froid glacial, comme chez nous en novembre, d'ailleurs il peut geler à Tana. Nous apprenons trop tard qu'il aurait fallu laisser le sac à la Mission Norvégienne, qui en aurait fait bon usage… C'est juste en face de l'hôtel… Je me demande si je ne vais pas rapporter ces pulls en France, finalement ? Pavillon de l'Emyrne

    Nous retrouvons avec plaisir notre hôtel. Venus et Jupiter sont au rendez-vous.

    Remarquez que Venus est désormais au dessus de Jupiter !

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