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Isalo (suite)
Mercredi 24 août
Temps gris mais dès que nous reprenons Méthode au village,
le Soleil réapparaît !
3 sortes de lémuriens : à front roux, makis, blancs. Les Eulemur catta ont la queue annelée noir et blanc.
Super balade mais on monte et on descend, ce n’est pas dur mais fatigant...
Piscine noire, piscine verte ? Quoiqu'il en soit, c'est froid !
Nous avons 20 minutes pour nous baigner, mais nous nous serions volontiers attardés...
Nous remontons pour changer de vallée dans le même canyon et aller à la Cascade des Nymphes.
Pachypodium rosulatum gracilius
Un uroplatus henkeli (le roi du camouflage) se cache dans cette image.
Si vous ne le voyez pas, cliquez ici !
Le site de la cascade des Nymphes est merveilleux…
Pourquoi ne nous sommes-nous pas baignés ?
Parce que les guides disent parfois au début de la balade qu’on a le temps, mais la vazaha marche lentement, alors après ils nous disent qu’on va être en retard.
Mais au juste, en retard sur quoi ?
Des brochettes cuisent pour les autres touristes. Après les montées et les descentes nous enfilons des kilomètres, il est plus de 15 heures et la vazaha n’a plus de gaz !
En fait nous retournons manger de la cervelle de zébu, enfin ceux qui peuvent manger ça. Avec une assiette de riz pour Raj. La vazaha ne mangera guère et fait carrément la tête quand Raj dit qu’aujourd’hui c’était mora-mora. Alors non, ce n’était pas mora-mora, c’était long, dur, ça montait et ça descendait et certains mollets sont en compote. De toute manière il n’y a plus de cervelle de zébu. Et puis dans moins de quatre heures on va remanger du zébu !
Mais pourquoi est-ce qu’on ne s’est pas baignés dans les trois piscines ?
Il faut qu’on y retourne, on prendra un kilo de bananes dans le sac !
La Reine de l’Isalo
Nous avons visité au passage la maison de l’Isalo, petit centre d’interprétation bien fait même si les photos sont passées et les panneaux délavés par l’humidité. On a retenu qu’il y avait eu des dinosaures et que c’est un relief métamorphique, peut-être sédimentaire, (mais pas volcanique) avec plissements et érosion. Quant au feu, c’est inutile et dévastateur pour la biodiversité mais nous l’avions déjà compris.
Retour dans le cadre idyllique de notre hôtel. Si le restaurant est magnifique, quoiqu’un brin solennel, la cuisine est internationale et insipide, et le repas de ce soir pose quelques problèmes. 
Le jeune chef vient nous voir et nous discutons. Nous lui faisons quelques suggestions, comme de proposer plutôt de la bonne cuisine malgache.
Pourquoi par exemple servir du filet de zébu au camembert ?
Réponse : ça mais c’est comme la cuisine française !
Nous avons aimé : le cadre somptueux, la terrasse tranquille du bungalow, l’impression d’être au bout du monde, les soirées sans lumière parasite sous la voûte céleste.
Nous avons déploré : les chevaux mal entretenus du centre équestre, ni brossés ni soignés.
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